La résistance thermique peut être définie comme étant une unité de référence utilisée dans le but d’effectuer des travaux d’isolation thermique. Elle permet de voir l’efficacité d’un matériau d’isolation à pouvoir lutter contre le phénomène de déperdition de chaleur qui traverse le mur de l’habitation.
1. Méthode de calcul
Tout comme la conductivité thermique, la résistance thermique permet d’indiquer la performance d’un isolant. La résistance thermique est généralement indiquée par la lettre R (en majuscule) et s’exprime en m2.K/W (mettre carrée, Kelvin par Watt).
Elle permet d’indiquer la capacité de l’isolation à faire face au froid et à la chaleur. Plus elle est élevée, plus elle montre l’efficacité de l’isolant. Pour obtenir la valeur de R, on doit diviser l’épaisseur de l’isolant thermique (qui est donné en mètre) par la conductivité de matériau.
Même comme la résistance thermique et les conductivités thermiques soit important pour connaître la résistance du matériau au froid et à la chaleur. Il est prudent pour éviter les fautes d’interprétation de bien lire les données.
Nous définissons la conductivité thermique comme la capacité des isolants à évacuer la chaleur d’une maison. Sa valeur doit être le plus petit possible pour qu’on puisse juger la performance de l’isolant.
Faut noter que le calcul de la résistance thermique se fait à épaisseur égale. Il est important de se contenter de faire la différence entre les données d’Air pour évaluer la capacité d’un isolant.
En effet, l’un des principaux rôles de la résistance thermique est de rappeler que l’épaisseur effective pour chaque matériau. Par exemple, 15 cm de laine de verre à grande performance son équivalent est de 110 cm.
Lorsqu’on effectue les travaux de rénovation énergétique de son habitation, dans le souci de répondre aux normes de la réglementation thermique (RT2012), il est important d’observer les contraintes liées à cette unité de référence.
Mettre sa famille à l’abri du chaud comme du froid demande à connaître les bases d’une bonne isolation. Pour le faire, on doit maîtriser les notions telles que : la résistance thermique, la conductivité thermique, le pont thermique, l’inertie du logement…
2. Rôle de l’unité de référence
Le but principal de la résistance thermique est de spécifier le bon matériau afin de permettre au client d’avoir un choix clair sur les produits. Ce un élément nécessaire à prendre en compte car il permet d’avoir de bonnes performances en qualité d’énergie pour nos habitations.
Connaître la capacité et la qualité d’isolation R des matériaux rend efficace les travaux de rénovations.
Il nous permet également d’accéder au fond de rénovation énergétique prévue par le gouvernement Français.
3. Fonctionnement d’une résistance thermique
La résistance thermique mesure la résistance qu’une épaisseur de matériau oppose à l’écoulement de la chaleur. Elle forme alors son pouvoir isolant être grand et élevé.
Le facteur de la résistance thermique est étroitement lié au coefficient de conductivité thermique du matériau et de son épaisseur.
La valeur de la résistance thermique acceptable lors de la construction d’un logement qui doit avoir une basse consommation est R plus grand ou égale à 4 m2.K/W.
Lors de la rénovation d’un bâtiment, pour que l’Etat puisse t’accorder une aide de rénovation énergétique, il faut prévoir une résistance thermique qui ne dépasse pas 3,7 m2.K/W.
Il faut noter que le calcul de la résistance thermique se fait à épaisseur égale. Il est donc impossible de se fier aux différentes données R pour tirer des conclusions sur la performance d’un isolant.
En réalité, la résistance thermique a simplement pour objectif de nous remémorer que l’épaisseur effective à utiliser pour un bon isolement est fonction du type de matériau.
Les valeurs de résistance thermique
Lors de la construction de la maison ou de sa rénovation, quelques grandeurs sont à respecter :
- Pour le toit : la résistance thermique est égale à 6 m2.K/W
- Pour le mur : la résistance thermique est égale à 4 m2.K/W
- Pour le sol : la résistance thermique est égale à 4 m2.K/W
Le fait d’effectuer l’isolation du toit, des sols, permet de réduire énormément les émissions de gaz à effet de serre ceci dû aux très fortes diminutions de la consommation de chauffage jusqu’à un taux de moins de 80% par rapport à un logement qui n’est pas isolé.
Comparaison du coefficient de conduction et le coefficient de résistance thermique.
Lorsqu’on se décide à rénover sa maison, il est important de mesure la performance des isolants thermique dont on va utiliser. On doit donc prendre en considération deux caractéristiques :
- La valeur Lambda (), qui représente le coefficient de conductivité thermique.
- La valeur R, appelée coefficient de résistance thermique.
Un isolant peut être définie comme étant un matériau qui permet de limiter les transferts de chaleurs entre systèmes. Il est judicieux de faire le choix d’un isolant dont le rôle sera d’empêcher la dispersion de la chaleur en hivers, mais qui pourra en été bloquera son entrée dans les habitations.
Si l’on veut savoir la quantité de chaleur transmise dans un matériau, il est nécessaire de considérer la valeur () dont l’unité est le watt par mètre et par degré Kelvin (W/mk).
- Plus la valeur de () est grande, plus le matériau utilisé conduit plus la chaleur ; par contre la valeur de l’isolant est moins bonne.
- Mais réciproquement, plus () est petit plus le matériau est un mauvais conducteur de chaleur, mais la capacité d’isolant du matériau est plus grande.
4. Vidéos sur le coefficient de résistance thermique
Les sources pour la rédaction de cet article
- https://www.actis-isolation.com/guides/isolation-thermique/lamda-%CE%BB-r-et-u-des-indicateurs-de-performance-thermique-necessaires-mais-pas-suffisants/#:~:text=La%20r%C3%A9sistance%20thermique%20se%20mesure,thermique%20lambda%20%CE%BB%20du%20mat%C3%A9riau.
- https://www.pacte-energie-solidarite.fr/travaux-energetique/isolation-thermique/coefficient-resistance-thermique
- https://www.toutsurlisolation.com/choix-de-lisolant-3-coefficients-a-connaitre
- https://www.quelleenergie.fr/economies-energie/isolation-thermique/coefficient-de-resistance-thermique
- https://www.calculeo.fr/eco-travaux/isolation-thermique/la-resistance-thermique
Questions & réponses
En construction la résistance thermique recommandée en murs pour un bâtiment à basse consommation ou BBC, est R égale ou supérieure à 4 m². K/W. Il vous faut viser une isolation de résistance thermique (R) minimale de 3.7 m² pour pouvoir profiter des aides à,la rénovation énergétique.
Il représente l’inverse de la résistance thermique R total de la paroi et indique la capacité de la,paroi à laisser la chaleur s’échapper de l’extérieure. On comprend donc que plus le coefficient isolant U d’une paroi est faible, plus cette paroi est isolante.
Dans le but d’une isolation intérieure de vos murs, l’épaisseur idéale d’un matériau se situe généralement entre 12 cm et 18 cm. L’épaisseur est étroitement lié à la résistance thermique R de l’isolant, et plus une résistance R est élevé plus le matériau est performant. Un matériau plus épais joue également sur la résistance.