Les toits verts ont récemment attiré l’attention des urbanistes et des architectes, principalement en raison des nombreux avantages sociaux, économiques et conceptuels qu’ils apportent aux secteurs public et privé, économique et social, et, plus important encore, aux environnements locaux et mondiaux.
1. Qu’est-ce qu’une toiture verte ?
Un système de toit vert est un ajout fait au toit d’un bâtiment existant pour faire pousser de la flore. Selon le type de toit vert que vous installez, les plantes peuvent être modulaires ou comporter des couches de drainage. Cependant, tous les toits verts comportent quelques caractéristiques importantes, telles que l‘étanchéité et l’anti-racines, afin que la structure reste sûre et intacte.
2. Les différents types de toitures vertes
Il existe deux formes principales de toiture verte : intensive et extensive. Elles se différencient par la quantité de végétation utilisée. Alors que les toits verts extensifs peuvent supporter jusqu’à 12kg de végétation par mètre carré, les toits verts intensifs peuvent supporter 70 kg par mètre carré.
Un autre facteur qui différencie ces styles; les uns des autres est la quantité de travail nécessaire pour les entretenir. Les toits verts intensifs, comme leur nom l’indique, demandent beaucoup plus de travail, car ils nécessitent de séparer les différents types de plantes et d’entretenir un véritable jardin. Les toits verts extensifs, en revanche, sont laissés à l’état naturel et sans restriction, prenant soin d’eux-mêmes comme ils le feraient dans la nature, et ne nécessitant donc qu’un désherbage et une fertilisation annuels.
Les toits verts utilisent un système de couches, qui établit une base pour les jardinières grâce à l’utilisation de divers sols, tapis et autres matériaux pour retenir les nutriments tout en expulsant les sous-produits. Grâce à ces couches, un profil de sol est imité, créant ainsi un processus de drainage qui permet aux liquides d’être filtrés en toute sécurité tout en nourrissant les plantes.
3. Les avantages de la toiture verte
Il existe une variété de raisons pour lesquelles une personne souhaiterait opter pour une toiture verte, à la fois pour l’amélioration de la communauté et de la maison.
- L’installation d’un toit vert réduit la nécessité de gérer les eaux pluviales qui s’accumulent, ainsi que la pression exercée sur les réseaux d’égouts locaux.
- En milieu urbain, l’inclusion de toits verts réduit la chaleur globale conduite par les bâtiments, en couvrant une grande partie des surfaces qui généreraient le plus de chaleur.
- Les plantes empêchent la diffusion du smog et de la poussière tout en capturant de nombreux polluants présents dans l’air.
- Les toits verts peuvent être des espaces publics, tels que des jardins ou des zones de loisirs, dont la communauté peut profiter.
- En raison de la quantité de travail et d’argent nécessaire à la création et à l’installation des toits verts, leur utilisation dans un quartier peut entraîner une augmentation des emplois et des revenus pour les entreprises locales
4. Les inconvénients de la toiture verte
Si la toiture verte peut être bénéfique pour vous et pour la communauté, il s’agit d’un processus coûteux qui peut entraîner des dépenses imprévues :
- L’assurance des toits verts est importante, en raison des risques de sécheresse ou de tempêtes imprévues, mais elle est également coûteuse.
- Le poids du toit vert peut entraîner des problèmes de responsabilité si la pression qu’il exerce provoque un affaissement.
- Tout dommage que les plantes pourraient causer au bâtiment, comme les racines qui poussent dans les bardeaux, entraînera des réparations coûteuses.
5. Le développement des toits verts
Le premier toit vert a été développé il y a longtemps, le premier exemple enregistré étant les jardins suspendus de Babylone, créés en 500 avant J.-C. À l’époque, la structure était construite sur des pierres, avec du goudron et des roseaux comme couches protectrices inférieures.
La méthode moderne de construction de toits verts, cependant, a vu le jour en Allemagne dans les années 1960, créant le système de couches qui est mis en œuvre aujourd’hui. Bien qu’assez courante en Europe, cette pratique commence seulement à gagner en popularité aux États-Unis.
Les toits verts modernes diffèrent également de ceux fabriqués dans les temps anciens car la technologie a beaucoup évolué. Les couches utilisées pour créer les itérations d’aujourd’hui comprennent des sols, trois tissus différents, des plaques et des tapis de drainage. Les systèmes de drainage les distinguent également des versions précédentes, en utilisant les tendances naturelles des sols pour guider l’eau de manière à mieux entretenir le système.
Les scientifiques et les ingénieurs sont toujours à la recherche des meilleures méthodes pour les toitures vertes. Ils se concentrent principalement sur la manière dont les toits verts peuvent être construits dans différents climats et environnements, ainsi que sur l’échelle à laquelle ils peuvent être réalisés.
6. Le coût des toits verts
Le coût d’un toit vert varie entre 15 € à 75 € par mètre carré pour les toits intensifs, et entre 10 € et 20 € pour les toits extensifs. Une grande partie de ce coût provient du sol et des concentrés de croissance, ainsi que des plantes. Ce coût augmente selon que vous souhaitez que vos plantes soient plantées individuellement ou qu’elles soient pré-cultivées via un tapis végétal, et il peut également affecter la possibilité et la commodité d’obtenir les matériaux nécessaires. Bien qu’aucun de ces composants ne soit particulièrement difficile à trouver, leur transport jusqu’à votre emplacement peut être coûteux.
Lorsque l’on établit un budget pour un projet de ce type, il faut également tenir compte de l’entretien à long terme. Bien qu’il puisse être sporadique dans le cas d’un toit vert étendu, il s’agit d’un processus coûteux en fonction de la taille.
7. Les vidéos sur la toiture végétalisée
Les sources pour la rédaction de cet article
- https://www.cei56.fr/actualites/toitures-et-terrasse-vegetalisees-tout-savoir-sur-les-toits-verts
- https://www.lamaisonsaintgobain.fr/guides-travaux/toiture-charpente/toiture-vegetalisee-les-choses-savoir
- https://www.distriartisan.fr/blog/tout-savoir-sur-la-toiture-vegetalisee/
- https://www.ecohabitation.com/guides/2412/toits-vegetaux-etape-par-etape-avantages-et-inconvenients/
- https://batiadvisor.fr/toiture-vegetalisee/
Questions & Réponses
Principaux travaux d’entretien en phase d’intégration : Enlèvement des débris emportés par le vent sur les surfaces végétalisées et les zones stériles. Récupération de la couche de culture lorsqu’elle est déplacée par le vent ou la pluie. Désherbage manuel des plantes indésirables.
Il existe trois façons de verdir le toit : les jeunes arbres, les nattes ou les conteneurs pré-cultivés. Le semis n’est possible que de mars à avril et septembre, et il y a toujours des étapes subtiles d’enracinement.
Ces végétalisations de toiture, grâce à l’inertie thermique, améliorent grandement le confort des mesures thermiques, acoustiques et hygrométriques du bâtiment et permettent d’importantes économies d’énergie.
La présence de végétation dans un milieu urbain dense peut rafraîchir la ville par temps chaud. Développé en toiture, il contribue au stockage des eaux pluviales et renforce l’isolation du bâtiment pour améliorer le confort des occupants.
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