La Maison Passive, qui vise une très haute performance énergétique, est un concept né en Allemagne dans les années 1990 et récemment développé en France. Conjuguée à des économies d’énergie et à un confort amélioré, cette structure est tout de même plus coûteuse et plus compliquée à mettre en place que les habitations traditionnelles. Mais heureusement, le coût global du projet peut être revu à la baisse grâce notamment aux aides financières nationales ou locales.
1. C’est quoi une maison passive ?
Une maison passive est un bâtiment à très faible consommation d’énergie au mètre carré. Tout ceci est dû au fait que d’une part la chaleur est apportée par le soleil de l’extérieur et d’autre part la chaleur est dégagée par les occupants et les appareils électroménagers à l’intérieur du bâtiment, ce qui s’avère suffisant pour les besoins de chauffage.
En effet, ce type de bâtiment emmagasine sa chaleur interne et ne nécessite donc pas nécessairement un chauffage supplémentaire pour maintenir un cadre de vie confortable, alors que dans les bâtiments traditionnels le chauffage est indispensable pour compenser les déperditions de chaleur.
2. Les maisons passives sont-elles écologiques ?
Oui, en quelque sorte, une Maison Passive est plus écologique qu’un bâtiment qui se contente de respecter la réglementation thermique en vigueur car elle réduit voire supprime le chauffage, qui pollue et consomme de l’énergie quelle qu’en soit la source.
Non, si la Maison Passive n’est pas construite avec des matériaux naturels. Les bâtiments passifs peuvent en effet être librement construits selon différentes techniques artisanales ou industrielles : le plus souvent avec une ossature bois, mais aussi avec des structures traditionnelles en maçonnerie, en béton, en paille, voire en métal. Par conséquent, il peut utiliser divers matériaux, y compris des matériaux synthétiques, notamment pour l’isolation. Cependant, il est tout à fait possible de combiner éco-conception et construction pour des performances aux normes passives.
Une chose est sûre, l’impact écologique d’un bâtiment ne se situe pas seulement dans sa phase de construction, mais aussi dans les longues années qui suivent, le mode de vie des habitants domine et exige une frugalité maximale en termes de consommation d’énergie.
3. Les points forts et faibles d’une maison passive
Les avantages d’une maison passive sont :
- Consommation d’énergie réduite : De par leur conception, les maisons passives nécessitent très peu d’énergie. Les factures correspondantes sont donc fortement réduites.
- Des habitats respectueux de l’environnement : Les maisons passives consomment moins d’énergie (notamment fossiles) et produisent moins de dioxyde de carbone du fait de leurs faibles besoins en chauffage,
- Maison confortable : Une étanchéité et une isolation optimales améliorent le confort thermique des résidents, notamment en assurant des températures homogènes au sein de chaque pièce,
- Maison hors gel : Du fait de son isolation et de son étanchéité, une maison passive est une construction dans laquelle il n’y a aucun risque d’éclatement des conduites d’eau à cause du gel.
Il existe aussi des inconvénients :
- Son coût : plus élevé que les projets traditionnels, construction neuve et rénovation, 15% à 25%
- Difficultés de la technologie de la construction : les méthodes d’isolation et de ventilation des maisons passives ne sont pas vulgarisées auprès des professionnels
- Un concept difficile à mettre en œuvre en milieu urbain : compte tenu du bâti existant, il est difficile de trouver un terrain répondant aux exigences de la Maison Passive en ville, notamment en termes d’ombrage et d’orientation
- L’utilisation de l’énergie solaire passive crée des contraintes en termes de localisation et de forme des habitats et de placement des arbres, de la végétation, etc.
- Le plan de la maison doit privilégier les vitrages performants dans les pièces exposées au sud
4. Quelles sont les caractéristiques structurelles d’une maison passive ?
Les maisons passives ont leurs particularités constructives et conviennent à toutes les zones géographiques entre la Suède et l’Espagne, du rude climat scandinave au climat méditerranéen, en passant par les montagnes, comme le très développé Voralberg autrichien :
– une forme idéale la plus compacte possible afin de réduire la surface de l’enveloppe à isoler et d’atteindre les meilleures performances énergétiques, même dans l’absolu, le climat et les habitudes régionales restent l’influence principale sur la construction de bâtiments passifs,
– Excellente isolation à haute épaisseur des murs extérieurs, des toits et des planchers,
– La Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC), double flux qui récupère la chaleur de l’extraction et réchauffe l’air soufflé. Actuellement, il existe un système qui récupère plus de 75% de la chaleur de l’échappement et la transmet à l’alimentation en air (capacité calculée pour l’échappement). Pour encore plus d’économies, récupérez la chaleur des eaux « grises » sortantes (lave-vaisselle, lave-linge, douche, évier) et l’eau entrante (ou l’air entrant) du réseau. Vous pouvez également prévoir un préchauffage.
Une mise en œuvre exemplaire et soignée qui va au-delà des pratiques habituelles dans le domaine de la construction.
5. Quels coûts sont attribués à ce type de travaux ?
Globalement, les maisons passives dans les constructions neuves sont 15 à 25 % plus chères que les maisons unifamiliales dites classiques. Dès lors, le prix au mètre carré oscille entre 1 500 € et 2 000 €. Plusieurs facteurs permettent d’expliquer ces surcoûts. En particulier :
- Le besoin de recherche thermique,
- Isolation spécifique pour assurer la performance de la maison,
- Menuiserie Passive (Triple Vitrage),
- Vmc double flux,
- Végétalisation sur les toits,
- Pergola climatique biologique (si le terrain et le climat sont propices à son installation),
- Tous les appareils domotiques…
Cependant, les coûts de fonctionnement et de chauffage des maisons passives sont nettement inférieurs à ceux des maisons traditionnelles.
6. Les vidéos sur la maison passive
Les sources pour la rédaction de cet article
- https://www.illbruck.com/fr_FR/services/blog/maison-passive/
- https://www.quelleenergie.fr/economies-energie/eco-travaux/maison-passive
- https://www.achat-terrain.com/conseils-et-actualites/s-informer/tout-savoir-sur-la-maison-passive
- https://www.maison-travaux.fr/maison-travaux/conseils-pratiques/quest-quune-maison-passive-fp-136365.html
- https://www.buldi.fr/blog/ecologie/tout-savoir-sur-la-maison-passive/
Les sources pour la rédaction de cet article
Les maisons passives combattent le flux d’air froid que l’on trouve dans les maisons traditionnelles. Des conduits de ventilation dans chaque pièce permettent à l’air extérieur d’entrer facilement dans la maison et d’être réchauffé et évacué au besoin.
Les premières traces de peuplement ont peut-être été laissées par Homo habilis en Tanzanie il y a plus de 2 millions d’années. Ce sont des cercles de pierre qui peuvent indiquer l’installation d’un bâtiment en bois.
Les maisons passives consomment moins en raison de leur excellente isolation thermique et de leur étanchéité à l’air, ce qui peut réduire considérablement les coûts de chauffage. De plus, le fabricant propose également un système de ventilation avec récupération de chaleur.
Étonnamment, vous pouvez choisir entre le bois, le métal, le béton, les blocs de béton et les briques pour créer les murs d’une maison passive. Cette étude ne fournit pas de recommandations spécifiques pour les matériaux utilisés pour les murs des maisons passives.